L'ivresse des sentiments est comptée
de Amir Ben Abdelmoumen
Poèmes
Aux bonheurs vénéreux
Cette page blanche.
Aux mots creux
Qui entravent l'art qui se doit d'être tout:
Pas juste une liane cérébrale dénouée
Dans l'incendie de la jungle
Dans L'ivresse, Amir Ben Abdelmoumen nous enduit d'images sombres aux couleurs vives et acérées sur un ton de recherche expansif et, parfois, inculpant sévèrement l'indifférence qui frappe l'humain.
C'est le murmure furieux de ceux pour qui chaque "je" est devenu une douleur. De ceux qui "ont perdu leur langue".
Hommage à toutes les "langues oubliées".
Comme une tentative de rattraper ce qui s'égare sans retour. C'est une profession d'effroi, qui dit les impossibles passions qui s'enroulent sur elles-mêmes, mais se payent toujours à compte d'ivresse.
Amir est un jeune auteur Bruxellois qui publie avec nous son premier recueil de poésie, à l’âge de 23 ans. C’est très tôt qu’il commence à écrire, dans des carnets qu’il garde d’abord pour lui, puis il crée ses premiers recueils à la main à l’aide d’une machine à écrire, de photos argentiques et de fil à coudre.
Aujourd’hui, il consacre son temps à l’écriture mais il travaille également au comité de lecture des éditions du Sapin.